jeudi 18 septembre 2014

Les manières de Dieu..

Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire
Fr. Josy Mullassery, capucin
 
 
« Mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins », déclare le Seigneur, par la voix du prophète Isaïe. C’est un encouragement à  ceux qui ne voyaient pas d’issue à leur situation, qui se croyaient abandonnés par Dieu.  Notre Dieu est le tout-autre, ses chemins ne sont pas les nôtres, ni ses pensées. Mais il n’est pas un Dieu indifférent. Depuis toujours, il a voulu être proche de son peuple, et prophète Isaïe le redit avec force : Dieu se laisse trouver, il est proche, il est riche en pardon.  
 
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous avons une très belle parabole: une histoire d’un patron qui a une drôle de façon de gérer  son personnel, le même salaire pour tous, quelle que soit la durée du travail accompli...! Ce n’est pas juste selon nos vues humaines. On peut comprendre la colère des ouvriers qui viennent  protester, au nom de tous les ouvriers qui ont supporté le poids d'une longue journée de travail dans la vigne... Mais la justice de Dieu n'est pas calculatrice, comme la nôtre; c'est une justice compréhensive.  Il nous aime tous gratuitement et sans mérite de notre part. C'est vrai pour ceux de la 11ème heure et pour ceux de la première. Son amour pour chacun n'est pas moins grand quand il est partagé entre tous.
 
À travers cette parabole, Jésus, comme il le fait souvent, cherche à  provoquer ses auditeurs pour déstabiliser nos logiques trop humaines, et déplacer notre regard sur Dieu, sur nous-mêmes, et sur nos frères.
 
Fr. Josy Mullassery, capucin
 
 
 

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