Troisième dimanche de Carême
Fr. Benny Vincent, capucin
La première lecture de ce dimanche nous décrit l'un des épisodes très célèbres de l'Ancien Testament. Moïse a vu dans un évènement tout à fait naturel, le signe de la présence éternelle de son Dieu : un buisson qui brûle sans se consumer! Plus tard dans l'histoire, le prophète Amos a vu la dégénération de son peuple dans 'une corbeille remplie de fruits mûrs' (Amos 8,1).
Aujourd'hui, dans l'évangile, nous rencontrons Jésus qui se sert des événements concrets et contemporains comme des « signes des temps » : la chute d'une tour et les massacres par une personne en autorité civile - pour faire un appel à la conversion du cœur!
À la fin de la lecture, l'évangéliste St.Luc nous laisse en suspens avec l'histoire du figuier sans fruit. Comme « le buisson ardent » pour Moïse et « le panier de fruits d'été » pour Amos, « l'arbre sans fruit » devient un signe de l'appel du carême pour tous les croyant(e)s d'aujourd'hui : l'appel à porter des fruits à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un!
« Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15:5)
Fr. Benny Vincent, capucin
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