Onzième dimanche du temps ordinaire
Ghislaine Salvail, s.j.s.h.
Entre le pharisien, le juste, et la pécheresse notoire, il n’y aura aucun signe de rapprochement. Le premier en oubliera même les convenances envers son hôte, d’ailleurs Jésus le lui reprochera : Tu vois cette femme? Je suis entré chez toi et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds (v. 44). Jésus au contraire accueille les gestes outranciers de la femme car, quel que soit l’invité, il n’est pas coutume de mouiller ses pieds de larmes, de les essuyer avec les cheveux, de les couvrir de baisers et d’y verser du parfum. Avouons que la pécheresse en question n’a rien épargné, au contraire, elle dépasse même les convenances. Aussi, le pharisien s’en offusque : il se dit en lui-même : Si cet homme était un prophète il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse (v 39).