mercredi 4 décembre 2013

IL EST TOUT PROCHE !

Deuxième dimanche de l'Avent
Fr. Alain Picard, capucin
 
 
 
Quelle est cette grande nouvelle qui émeut les gens à tel point, qu'ils accourent en grand nombre dans le désert, pour écouter Jean-Baptiste ?    Ce n'est pas la procession d'un Père Noël !  Ni l'ouverture des grands magasins avec musique et décorations de toutes sortes ! 

Maintenant. ..toujours prêts.

Premier dimanche de l’Avent
Fr. Manual Pylee Thachuthara, capucin
 
 
Nous commençons une nouvelle année liturgique avec ce premier dimanche de l’Avent. L’Avent est un temps de préparation pour la grande fête du Noël.  Il faut nous rappeler que la période de l’Avent ne se limite pas aux quatre semaines de préparation à Noël. L’Avent doit devenir pour nous un style de vie, une attitude constante d’imagination créatrice et d’espérance permanente. Malgré tous les problèmes, toutes les calamités, toutes les maladies, nous savons que la vie vaut la peine d’être vécue et que la mort n’est pas la fin de tout. L’Avent nous donne une raison de vivre, une raison d’aimer et d’espérer «maintenant». C’est une invitation à construire un monde meilleur, selon la volonté de Dieu.
Le Christ, Roi de l’Univers
Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 
 
Roi ?
Oui, de dynastie divine.
Le palais de sa naissance ? Une crèche.
Son trône royal ? Une  croix.
Sa mère ? Une jeune vierge de toute beauté.
Son père ? Un simple travailleur, un «juste».
Ses sujets ? Ses propres créatures qu’Il aime à la folie.
Sa première et seule loi ? Aimer.
Aimer qui ? Dieu et son prochain.
L’impôt qu’Il exige ? Donner aux pauvres.
Que nous demande-t-il? Rien qu’Il n’a d’abord fait lui-même.
Riche, notre Roi ? Mendiant notre amour.
 
Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 

mercredi 13 novembre 2013

La fin du monde

Trente-troisième dimanche du temps ordinaire
Fr. Régis Belzile, capucin
 
 
 
 
Parler de fin du monde aujourd'hui ne fait plus peur à personne.  Les médias nous y ont bien immunisés avec leurs discours et leurs images.  Il faut une mauvaise nouvelle pour faire une nouvelle et les médias ont besoin de nouvelles pour vivre…

jeudi 7 novembre 2013

Le Dieu des vivants ! (Luc 20,27-38)

 
Trente-deuxième dimanche du temps ordinaire
Fr. Abera Makebo, capucin
 
 
 
 
Les sadducéens ne croient pas à la résurrection. Alors, dans ce passage de l`évangile ils créent une histoire fictive juste pour piéger Jésus qu`ils considèrent comme leur adversaire.

samedi 2 novembre 2013

Les petits Zachées d’aujourd’hui

Lc 19, 1-10 

Trente-et-unième dimanche du Temps ordinaire (C) 

Fr.Benny Vincent, Capucin


Jésus leva les yeux et l'interpella : « Zachée, descends vite : aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison. »

Des milliers des gens d’ici ont faim et soif d’expérience spirituelle, mais les bancs de nos églises restent vides. Ailleurs dans le monde, il existe des pays où les églises n’ont pas assez de bancs pour accueillir le peuple. Il y a quelque chose de commun entre ces deux réalités de notre monde.Ici comme ailleurs, c’est la même faim et la même soif qui se manifestent : les petits Zachées  d’aujourd’hui ont partout un grand désir de voir Jésus. Ils ont prêts à franchir des distances, et à gravir n’importe quelle montagne pour revivre, sans le savoir peut-être, l’expérience d’Emmaüs.

lundi 28 octobre 2013

Soyons « justes ».

Trentième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 

 
 
L’évangile du jour nous présentent deux hommes ; un pharisien et un publicain.  Dans le langage courant, un pharisien est un hypocrite et un faisant semblant ! Oh c’est trop vite dit. Les pharisiens étaient des hommes pieux et des craignant Dieu qui respectaient les lois scrupuleusement. Le pharisien en question se tient en avant de l’autel; ce n’est pour cela qu’il n’est pas un « juste ». Le publicain se tient en arrière du temple et ce n’est pas pour cela qu’il est « juste ».

Message du Pape François Pour le Dimanche missionnaire mondial de 2013

Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Régis Belzile, capucin
 
 
 
 
Ce message est très inspirant.  Il vaut  la peine d'en extraire ici certains passages pour éclairer notre réflexion et prière en ce Dimanche.  D'autant plus que la célébration de ce Dimanche s'intègre bien dans l'année de la Foi inaugurée par le prédécesseur Benoît XVI, le dimanche 11 octobre 2012.
Vingt-huitième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Manual Pylee Thachuthara, recteur
 
 
 
 
À plusieurs reprises, la Bible nous rappelle la situation tragique des lépreux. Ils sont exclus de leur communauté. Ils doivent aller sur les chemins et se tenir à l'écart de ceux qui passent. Le lépreux est donc un homme intouchable; tous ses amis se sont éloignés de lui. Jésus était en marche vers Jérusalem quand dix lépreux sont venus à sa rencontre. Ils ont crié une prière : «Jésus, maître, prends pitié de nous.» Jésus les a envoyés se montrer aux prêtres.

« Augmente en nous la foi ! » Luc 17, 5-10

Vingt-septième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Abera Makebo, capucin
 
 
 
  
Dans les évangiles, Jésus utilise les images courantes pour expliquer facilement le mystère de Royaume de cieux. Ces sont les symboles par lesquels il transmet son message. Dans le passage de l`évangile de ce 27e dimanche, il présente la foi comme une force qui peut déraciner un grand arbre et de le planter dans la mer. Les apôtres posent cette demande à Jésus quand ils se sentaient faibles et incapables devant la radicalité des exigences à sa suite. Mais Jésus les rassure en disant que même avec le peu de foi que vous avez, vous êtes capables de faire des prodiges. Il affirme ainsi que si nous avions de la foi gros comme la plus petite des graines potagères, nous pourrions faire fleurir la vie au cœur même des situations les plus désespérées.

Entre nous et vous, il y a un grand abîme

Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire
Fr. Benny Vincent, capucin
 
 
 
 
 
Voici, une des paraboles bien connues de l’évangile : le mauvais riche et le pauvre Lazare. C’est une parabole puissante qui attire notre attention sur la spiritualité de la justice sociale. Le nom ‘Lazare’ est l’abréviation du nom ‘Eléazare’, qui signifie ‘Dieu est secours’. Lazare est l’image de chacune des personnes blessées par la vie qu’on ignore complètement dans leurs misères.
Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire
Fr. Jean de Dieu, capucin
 
 
 
 
 
Les sages et les savants dont Jésus critique leurs incrédulités, sont surtout  les docteurs de la loi juive. Ces éminents personnages avaient étudié la loi de Moïse. Ils en étaient les spécialistes. Ils étaient imbus de leur savoir et de leurs connaissances. Mais ils ne connaissaient rien au mystère profond de Dieu. De nos jours, Qui sont les sages et les savants dont Jésus dénonce leur manque de foi ?  Ce sont tous ceux qui s'accrochent à leurs raisonnements humains. Ils pensent avoir raison contre tout le monde. Ils sont imbus de leurs connaissances et de leurs certitudes. De ce fait, ils deviennent incapables d'accueillir la vérité de la foi. Ils ne peuvent pas dans leurs incrédulités recevoir l'intelligence de la foi. Par contre aux petits, Dieu leur révèle le mystère caché qu'on peut y avoir accès seule, par la foi. Pour recevoir l'intelligence de la foi, Jésus nous demande de nous mettre à son école, à prendre son joug, c'est-à-dire «  apprendre de lui », à devenir son disciple, à nous mettre à sa suite.

Jésus, l’extrémiste…

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire
Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 
 
 
 
Jésus, l'extrémiste
 
Les maîtres de la Loi qui cherchent des puces sur le dos de Jésus n'ont rien trouvé de mieux que ce beau compliment « Il fait bon accueil aux pécheurs et ils mangent avec eux ! »

Tout miser sur ... Jésus|

Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
Fr. Alain Picard, capucin
 
 
 
 
 
Dans notre société d’aujourd’hui,  on a dépassé l’ère des ‘cartes’ et des ‘bingos’ qui agrémentaient nos rencontres et nos soirées en famille.  Nous sommes entrés  dans celle des ‘casinos’ et du ‘poker’, où on est prêt à engager de grandes sommes d’argent dans l’espoir de doubler facilement ses profits.  Et parfois on en voit qui risquent tout leur avoir, croyant y trouver le  ‘’gros lot’’.    Il n’y a pourtant qu’un seul gagnant possible.   Et combien se retirent déçus et parfois tellement désemparés.

« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire
Fr. Jean de Dieu, capucin
 
 
 
 
La remarque que Jésus adresse publiquement aux convives choisissant la première place semble  quelque peu provocante. On pourrait penser au première vue, qu'il s'agit d'une simple règle de prudence ou de politesse.  Tel n'est pas le but de Jésus, il invite plutôt à l'humilité.

jeudi 22 août 2013

Question de portes! Ouvertes ou fermées?

Vingt et unième dimanche du temps ordinaire


Fr. Régis Belzile, capucin



Après les vacances et la saison d'été qui s'achève, on pense aux portes ouvertes et aux maisons accueillantes.  On pense à Dieu qui vient de partout, de l'occident et de l'orient, du nord et du sud, au Dieu de tous les horizons.

jeudi 25 juillet 2013

Un pain à saveur de vie

Vingtième dimanche du temps ordinaire
Père Jacques Houle, c.s.v.




Celui qui mange de ce pain vivra éternellement… Ces paroles nous sont familières.  Souvent elles sont proposées à notre méditation dans le cadre des célébrations de funérailles.  Ce n'est pas sans raison.  Même si elles s'inscrivent dans la suite du grand discours de Jésus qui aura suivi la multiplication des pains, elles jettent un éclairage précieux sur l'expérience de la mort. Mieux, elles invitent nos regards à se porter sur son au-delà, sur la résurrection.

Foi et murmures

Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire
Yvon Cousineau, c.s.c.




Ce n’est pas facile de croire, de faire à Dieu une confiance absolue.  Pas facile de soutenir que Dieu a parlé aux hommes.  Pas simple non plus de reconnaître que Jésus de Nazareth est le Fils de Dieu venu nous « parler » de Dieu.  Pas évident non plus d’admettre que la parole de Jésus retentit encore dans son Église.  Ce qui nous arrive a été aussi le propre des prophètes et des contemporains de Jésus.

mercredi 24 juillet 2013

L'avoir et l'être

Dix-huitième dimanche du temps ordinaire
Yves Guillemette, ptre




Le rapport que nous entretenons avec les biens matériels est un sujet sensible, comme tout ce qui gravite autour de la richesse.  Nous avons beau vivre dans une société de consommation et d'abondance, tous n'y ont pas accès.  Nous avons beau entendre les mises en garde contre l'endettement à cause de la facilité d'accès au crédit, notre résistance à l'attrait des biens de consommation est souvent fragile.  Quant à donner suite aux encouragements insistants à épargner, faut-il avoir pour autant un travail stable et un revenu permettant de dégager quelques surplus.

lundi 22 juillet 2013

Avec des amis comme ça.

Dix-septième dimanche du temps ordinaire
Alain Faucher, prêtre



Jésus raconte une histoire qui se passe à une époque où le dépanneur n’était pas inventé.  En pleine nuit, un homme dérange un voisin dans son sommeil.  Il insiste pour obtenir du pain.  Un visiteur surgi à la dernière minute n’aurait autrement rien à se mettre sous la dent.  L’insistance de l’homme nous agace.  Ce type semble bien peu prévoyant.  Il n’a pas fait de réserve.

Dis-lui donc de m'aider

Seizième dimanche du temps ordinaire
André Beauchamp



Il arrive bien souvent dans la vie que l'on a l'impression de faire plus que sa part, alors que les autres semblent se la couler douce.

jeudi 11 juillet 2013

Le questionneur questionné…


Quinzième dimanche du temps ordinaire
Jacques Houle, c.s.v.



C'est bien ce qui arrive à ce questionneur – docteur de la loi qui désire mettre Jésus à l'épreuve.  Pour Jésus, évoquer la Loi, c'est exprimer le vouloir de Dieu pour notre bonheur.  Et cette Loi, comme l'avait dit Moïse, est dans ta bouche et dans ton cœur.  Jésus savait cette leçon tirée du Livre du Deutéronome.  Surtout, il en vivait.  Il ne faut pas s'étonner alors de l'entendre raconter l'histoire du Bon Samaritain plutôt que servir une réponse théorique à la manière d'une leçon de catéchisme.  C'est cette histoire qui se termine sur une question.  Elle n'était pas attendue, du moins dans sa formulation :  Lequel des trois à ton avis a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits?

jeudi 4 juillet 2013

Pas d'Église sans nous

Quatorzième dimanche du temps ordinaire
Yvon Cousineau, c.s.c.





Tout baptisé est appelé à travailler à la moisson.  Il a fallu une sérieuse diminution de prêtres pour que l’Église se souvienne que les laïcs existent et qu’il n’y a pas d’Église sans eux.  Nous sommes tous et toutes responsables d’annoncer le Royaume de Dieu.

mercredi 26 juin 2013

Destination, Jérusalem !

Treizième dimanche du temps ordinaire
Fr. Clifford Cogger, capucin


   
Il se met en route pour Jérusalem, sachant très bien ce qui l’attendait; il savait qu’on allait le mettre à mort. Il a dû serrer les dents et faire appel à tout son courage d’homme. Foncer dans la vie demande souvent beaucoup de courage.

mercredi 19 juin 2013

Jésus se lance dans un sondage.

Douzième dimanche du temps ordinaire
Fr. Régis Belzile, capucin


Quand je découvre les résultats d’un sondage concernant la cote de popularité d’un personnage politique, je suis intéressé, mais en même temps sceptique.  Pourquoi?  Parce que je sais que le lendemain le résultat peut être différent.  Lorsque la question est posée par rapport à des choix politiques, économiques ou sociaux, je pense que la manière ou le moment de poser la question influence le résultat.  N’est-ce pas ce qui caractérise le sondage?  Il est éphémère et « c’est toujours à refaire ».

jeudi 13 juin 2013

Un drôle de repas!

Onzième dimanche du temps ordinaire
Ghislaine Salvail, s.j.s.h.



Entre le pharisien, le juste, et la pécheresse notoire, il n’y aura aucun signe de rapprochement.  Le premier en oubliera même les convenances envers son hôte, d’ailleurs Jésus le lui reprochera :  Tu vois cette femme?  Je suis entré chez toi et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds (v. 44).  Jésus au contraire accueille les gestes outranciers de la femme car, quel que soit l’invité, il n’est pas coutume de mouiller ses pieds de larmes, de les essuyer avec les cheveux, de les couvrir de baisers et d’y verser du parfum.  Avouons que la pécheresse en question n’a rien épargné, au contraire, elle dépasse même les convenances.  Aussi, le pharisien s’en offusque :  il se dit en lui-même :  Si cet homme était un prophète il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est :  une pécheresse (v 39).

mercredi 12 juin 2013

Consécration à Saint Antoine de Padoue

Consécration à Saint Antoine de Padoue

Bon saint Antoine de Padoue, toi l'ami  des enfants, Innombrables sont les dons que tu as reçus de Dieu. En particulier, nous voulons te louer pour ton  privilège  d'accueillir  dans tes bras l'Enfant  Jésus et de  te laisser caresser par Lui avec la tendresse de son amour.

Avec les yeux de la foi,  nous savons bien que l'Enfant-Dieu alors, représentait tous les enfants de la terre, dont Dieu le Père et la Vierge Marie te confiaient la garde. 

En toute confiance,  à notre tour,  nous déposons dans tes bras tous nos enfants  et tous les jeunes du monde.  Daigne les accompagner, les porter, au besoin, sur la route parfois cahoteuse de la vie.

Bien plus, notre cœur d'enfant, en chacune et chacun de nous,  veut en ce moment, bondir de joie et se jeter dans tes bras  avec l'Enfant Jésus,  assurés qu'un jour, tu nous déposeras affectueusement dans les bras de Marie, et ce sera  Jésus ressuscité, glorieux, qui nous accueillera à tout jamais dans son Royaume  d'amour.

Au nom du Père, qui nous a créés!
Au nom du Fils qui nous a sauvés!
         Au nom de l'Esprit Saint qui nous comble de la vie de Dieu.   AMEN !

jeudi 6 juin 2013

Jésus est la résurrection et la vie

Dixième dimanche du temps ordinaire
Fr. Manuel Pylee Thachuthara, capucin




Dieu est le maître de la vie et de la mort, toute la révélation biblique le démontre. La résurrection du fils de la veuve de Naïm est un épisode propre à l'évangile du saint Luc. Il témoigne que Jésus est «un grand prophète», et même le Prophète attendu des derniers temps. Dans la tradition biblique, Élie était désigné comme ce prophète qui devait revenir juste avant la fin des temps. Jésus, comme Élie, fait revenir à la vie le fils d'une veuve. Jésus s'identifie à Élie. Avec lui s'ouvrent les temps neufs de Dieu.

samedi 1 juin 2013

la Fête du Saint Sacrement 2013

Corpus Christi :










Le Christ est le pain céleste qui cherche la faim de l'homme intérieur- /
Le Christ, c'est le pain qui cherche la faim. Saint Augustin (354-430)

( Adoration : 14h00 à la petite chapelle
                     14h30 procession du saint sacrement )

mercredi 29 mai 2013

Un rendez-vous avec le cœur sacré de Jésus

Fête du Sacré-Cœur : 












À quelques semaines du début officiel de l’été, le Sanctuaire du Sacré-Cœur et de Saint-Padre-Pio se prépare à vivre neuf jours de célébrations où le point culminant de la fête aura lieu le 7 juin, jour de la Fête du Sacré-Cœur.

Pendant ces neuf jours, de nombreux pèlerins souhaitant rendre hommage au cœur de Jésus, un cœur rempli d’amour pour nous, participeront aux traditionnelles processions aux flambeaux dans le bocage.

Le cœur de Jésus, c’est l’amour pur et doux du Christ. C’est cette invitation à établir une relation personnelle et intime, remplie d’affection, avec notre Sauveur. Ce coeur nous invite à découvrir plus en profondeur son amour infini, éternel, son amour qui pardonne. Il nous propose de faire de son cœur notre refuge, notre maison, lors des jours de tempête et de détresse qui parfois surgissent dans nos vies.

Jésus espère en nous. Confions-lui notre vie, nos souffrances, nos peines, remercions-le pour nos moments de bonheur aussi. Faisons de lui notre fidèle compagnon de route, notre berger, celui qui nous tient la main et nous console, celui qui est toujours présent, toujours disponible…

Durant cette neuvaine, Jésus nous invite à aller à la découverte du mystère entourant son cœur transpercé, de le suivre sur cette route lumineuse qui mène à son amour infini.

Aujourd’hui, prenons l’engagement de nous consacrer à ce cœur miséricordieux et de vivre en union avec lui dans les bons comme dans les mauvais jours.

Demandons-lui de faire grandir en nous cet amour lumineux et divin et de nous aider à devenir des exemples de foi, de bonté, de partage, de joie, de générosité et de paix pour tous les gens qui nous entourent et que nous côtoyons quotidiennement.

Demandons-lui de nous pardonner nos péchés, de guérir notre cœur et de panser nos blessures.

Marchons avec lui en procession avec un cœur lumineux rempli d’espérance et d’amour pour lui, sans attente….et qui sait des petits miracles pourront peut-être bien illuminer notre vie durant ces neuf jours consacrés à ce cœur qui ne demande qu’à être aimé!


Guylaine Campion 

Neuvaine au Sacré-Cœur













1-    Seigneur Jésus, toi qui nous a aimé avec un cœur humain rempli d’affection, fais-moi découvrir les mystères de ton amour afin de rendre mon cœur pareil au tien et que le lien qui m’unit à toi soit de plus en plus fort chaque jour. NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE.

2-    Seigneur Jésus, toi dont le cœur transpercé nous rappelle la puissance de ton amour, fais-moi découvrir les trésors de ton cœur sacré afin que j’y fasse ma maison et mon refuge dans les jours de peine et de détresse.NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE.

3-    Seigneur Jésus, toi qui la veille de ta passion a demandé à tes Apôtres d’avoir confiance en toi, fais grandir dans mon cœur cette volonté de te confier ma vie et de faire de toi mon compagnon de route, mon ami pour toujours, dans les bons comme dans les mauvais jours. NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE.

4-    Seigneur Jésus, toi qui nous a pardonné nos fautes allant jusqu’à donner ta vie et mourir sur la croix, je te demande de m’aider à être plus tolérant(e) et patient(e) envers les autres et de les aimer avec un cœur rempli d’amour et de tendresse comme le tien. NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE.

5-    Seigneur Jésus, toi qui n’a pas rejeté Thomas malgré son manque de foi et qui lui a permis de toucher tes mains transpercés par les clous et ton côté, je te demande de faire grandir ma foi en toi et de m’aider à ne pas faiblir face à l’adversité et les jours plus sombres de ma vie. NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE. 

6-    Seigneur Jésus, toi mon berger, guide-moi sur le chemin lumineux qui mène à Dieu notre Père.  Dans mes moments d’égarement, fais grandir mon amour pour toi afin que je puisse te suivre avec un cœur brûlant d’affection, de bonté, de générosité et de partage. NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE.

7-    Seigneur Jésus, toi dont le cœur rempli de lumière est parfait, aide-moi à avancer sur le chemin de la perfection, fort de ton amour éternel.  Que le feu de ton cœur sacré illumine en moi ce désir de m’améliorer chaque jour de ma vie.  NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE.

8-    Seigneur Jésus, toi dont le cœur est doux, aimant et pur, fais régner dans ma vie, la joie et la paix.  Que tous les gens que je côtoie soient imprégnés de ton amour divin et de cette soif de justice et de paix pour ta plus grande gloire, toi notre Sauveur. NOTRE PÈRE, JE VOUS SALUE MARIE, GLOIRE AU PÈRE.


9-    Seigneur Jésus, toi qui versé ton sang pour nous sauver, aide-moi à guérir mon cœur de ses blessures, pardonne-moi mes péchés, fais-moi renaître à la vie et comble-moi de ton amour infini.  NOTRE PÈRE. JE VOUS SALUE MARIE. GLOIRE AU PÈRE.

Quelles merveilles pour ce dimanche!

Le Saint-Sacrement
Fr. Régis Belzile, capucin


 



Le récit d'évangile de ce dimanche montre bien le pouvoir de Jésus. Mais quel pouvoir? Serait-il démobilisateur, quand on voit que, devant un problème d'alimentation, les disciples n'avaient rien trouvé de mieux que de renvoyer la foule?

jeudi 23 mai 2013

La Trinité

La Sainte Trinité
Fr. Clifford Cogger, capucin



Ne cherchez pas ce mot dans la Bible; vous ne le trouverez pas. Les Pères de l’Église ont mis trois siècles pour trouver ce mot. La Trinité n’est pas un casse-tête intellectuel. On dit que c’est un mystère ! Un mot pour dire que l’on n’a pas d’autre mot. Manque de vocabulaire, je crois.

jeudi 16 mai 2013

Fidèle à Ma Parole

Dimanche de la Pentecôte
Fr. Alain Picard, capucin


Avec la fête de la Pentecôte,  nous célébrons aujourd'hui la naissance de l'Église.  Et la vie de cette Eglise est une longue histoire d'amour qui dure depuis plus de deux mille ans et qui a traversé beaucoup  de tempêtes et de persécutions.