Vingt et unième dimanche du temps ordinaire
Fr. Clifford Cogger, capucin
Jésus dit à Pierre ; « Pierre, je te donne les clés de ma demeure. Tu es chez-toi, chez-moi. Fais-y entrer toute ta famille. Plus il y a de monde, plus belle est ma maison».
Tout cela en réponse d'un simple cri du cœur de Pierre. Car quand Pierre devance ses collègues-apôtres en répondant à Jésus ;"Tu es le Messie, le Fils de Dieu" ce n'est pas la réponse de son petit catéchisme ou encore moins ses connaissances théologiques qu'il crie tout fort; c'est un véritable cri du cœur.
Au siècle des lumières, on parlait de "tête bien faite" pour faire éloge de la culture et du savoir. Pour Jésus et ceux qu'Il appelle ses amis, l'important c'est un "cœur bien fait". Fait à son image: pétri de bonté, de miséricorde et d'amour du Père.
A l'occasion de cette halte, à Césarée de Philippe (là où le gouverneur Philippe avait fait construire sa villa d'été et donné le nom de l'empereur César au patelin), tout en invitant ses apôtres à se reposer un peu, Jésus leur demande ce que les gens, témoins de la multiplication des pains, de la guérison de la cananéenne disent de lui ? On connaît leurs réponses.
Celle qui fait choc, celle qui déclenche l'Incroyable don de Jésus, les clés du Royaume, c'est ce cri du cœur de Pierre. Incroyable mais vrai!
Si le Seigneur n'attendait qu'un cri du cœur de chacun(e) de nous aujourd'hui pour non seulement nous surprendre mais changer bien des choses ?
«Pour toi, qui suis-je» nous demande-t-il ? Quel est mon cri du cœur ?
Bon dimanche et bonne semaine.
Fr. Clifford Cogger, capucin
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