lundi 28 octobre 2013

Soyons « justes ».

Trentième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 

 
 
L’évangile du jour nous présentent deux hommes ; un pharisien et un publicain.  Dans le langage courant, un pharisien est un hypocrite et un faisant semblant ! Oh c’est trop vite dit. Les pharisiens étaient des hommes pieux et des craignant Dieu qui respectaient les lois scrupuleusement. Le pharisien en question se tient en avant de l’autel; ce n’est pour cela qu’il n’est pas un « juste ». Le publicain se tient en arrière du temple et ce n’est pas pour cela qu’il est « juste ».

Message du Pape François Pour le Dimanche missionnaire mondial de 2013

Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Régis Belzile, capucin
 
 
 
 
Ce message est très inspirant.  Il vaut  la peine d'en extraire ici certains passages pour éclairer notre réflexion et prière en ce Dimanche.  D'autant plus que la célébration de ce Dimanche s'intègre bien dans l'année de la Foi inaugurée par le prédécesseur Benoît XVI, le dimanche 11 octobre 2012.
Vingt-huitième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Manual Pylee Thachuthara, recteur
 
 
 
 
À plusieurs reprises, la Bible nous rappelle la situation tragique des lépreux. Ils sont exclus de leur communauté. Ils doivent aller sur les chemins et se tenir à l'écart de ceux qui passent. Le lépreux est donc un homme intouchable; tous ses amis se sont éloignés de lui. Jésus était en marche vers Jérusalem quand dix lépreux sont venus à sa rencontre. Ils ont crié une prière : «Jésus, maître, prends pitié de nous.» Jésus les a envoyés se montrer aux prêtres.

« Augmente en nous la foi ! » Luc 17, 5-10

Vingt-septième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Abera Makebo, capucin
 
 
 
  
Dans les évangiles, Jésus utilise les images courantes pour expliquer facilement le mystère de Royaume de cieux. Ces sont les symboles par lesquels il transmet son message. Dans le passage de l`évangile de ce 27e dimanche, il présente la foi comme une force qui peut déraciner un grand arbre et de le planter dans la mer. Les apôtres posent cette demande à Jésus quand ils se sentaient faibles et incapables devant la radicalité des exigences à sa suite. Mais Jésus les rassure en disant que même avec le peu de foi que vous avez, vous êtes capables de faire des prodiges. Il affirme ainsi que si nous avions de la foi gros comme la plus petite des graines potagères, nous pourrions faire fleurir la vie au cœur même des situations les plus désespérées.

Entre nous et vous, il y a un grand abîme

Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire
Fr. Benny Vincent, capucin
 
 
 
 
 
Voici, une des paraboles bien connues de l’évangile : le mauvais riche et le pauvre Lazare. C’est une parabole puissante qui attire notre attention sur la spiritualité de la justice sociale. Le nom ‘Lazare’ est l’abréviation du nom ‘Eléazare’, qui signifie ‘Dieu est secours’. Lazare est l’image de chacune des personnes blessées par la vie qu’on ignore complètement dans leurs misères.
Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire
Fr. Jean de Dieu, capucin
 
 
 
 
 
Les sages et les savants dont Jésus critique leurs incrédulités, sont surtout  les docteurs de la loi juive. Ces éminents personnages avaient étudié la loi de Moïse. Ils en étaient les spécialistes. Ils étaient imbus de leur savoir et de leurs connaissances. Mais ils ne connaissaient rien au mystère profond de Dieu. De nos jours, Qui sont les sages et les savants dont Jésus dénonce leur manque de foi ?  Ce sont tous ceux qui s'accrochent à leurs raisonnements humains. Ils pensent avoir raison contre tout le monde. Ils sont imbus de leurs connaissances et de leurs certitudes. De ce fait, ils deviennent incapables d'accueillir la vérité de la foi. Ils ne peuvent pas dans leurs incrédulités recevoir l'intelligence de la foi. Par contre aux petits, Dieu leur révèle le mystère caché qu'on peut y avoir accès seule, par la foi. Pour recevoir l'intelligence de la foi, Jésus nous demande de nous mettre à son école, à prendre son joug, c'est-à-dire «  apprendre de lui », à devenir son disciple, à nous mettre à sa suite.

Jésus, l’extrémiste…

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire
Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 
 
 
 
Jésus, l'extrémiste
 
Les maîtres de la Loi qui cherchent des puces sur le dos de Jésus n'ont rien trouvé de mieux que ce beau compliment « Il fait bon accueil aux pécheurs et ils mangent avec eux ! »

Tout miser sur ... Jésus|

Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
Fr. Alain Picard, capucin
 
 
 
 
 
Dans notre société d’aujourd’hui,  on a dépassé l’ère des ‘cartes’ et des ‘bingos’ qui agrémentaient nos rencontres et nos soirées en famille.  Nous sommes entrés  dans celle des ‘casinos’ et du ‘poker’, où on est prêt à engager de grandes sommes d’argent dans l’espoir de doubler facilement ses profits.  Et parfois on en voit qui risquent tout leur avoir, croyant y trouver le  ‘’gros lot’’.    Il n’y a pourtant qu’un seul gagnant possible.   Et combien se retirent déçus et parfois tellement désemparés.

« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire
Fr. Jean de Dieu, capucin
 
 
 
 
La remarque que Jésus adresse publiquement aux convives choisissant la première place semble  quelque peu provocante. On pourrait penser au première vue, qu'il s'agit d'une simple règle de prudence ou de politesse.  Tel n'est pas le but de Jésus, il invite plutôt à l'humilité.