dimanche 23 décembre 2012

Messes de Noël - 2012


Le 24 décembre, lundi : à 20h; 22h et à minuit.

 Le 25 décembre, mardi : à 09h00, et à 10h30.
 (Il n’y aura pas de messe au soir.)

















mercredi 19 décembre 2012

Une étoile qui dérange

L'Epiphanie du Seigneur
Gilles Leblanc


Quand j'étais jeune, la fête des Rois, que nous appelons maintenant le dimanche de l'Épiphanie, m'a toujours fasciné.  Je me suis posé bien des questions.  Qui étaient ces mages?  Et quel nombre étaient-ils : trois ou plus?  Des rois ou pas?  Quels noms portaient-ils?  Balthazar, Melchior et Gaspard, quels noms bizarres!  L'un d'entre eux était de race noire, paraît-il.

La fête de la Sainte Famille :

La Sainte Famille
Fr.  Benny Vincent,  capucin



Au moment où j'écris ces lignes, le téléjournal de RDI est en train de nous parler du drame familial de Drummondville: une maman et ses trois enfants.

Fêter Noël pour vrai !

Quatrième dimanche de l’Avent
Fr. Jocelyn Mitchell, capucin


Nous sommes tellement habitués de croire à Noël que nous risquons de passer à côté de la vraie joie que cette fête nous propose. Nous avons tellement l’habitude d’entendre l’annonce de cette grande joie par les anges que celle-ci trouve peu de résonance en nos coeurs.

mercredi 12 décembre 2012

Laissons éclater notre joie !

Troisième dimanche de l'Avent
Fr.  Benny Vincent,  capucin



« Que devons-nous faire ? », demandent ses auditeurs à Jean Baptiste et il les invite vivement à la justice au quotidien.

jeudi 6 décembre 2012

L'histoire sainte d'un peuple en marche

Deuxième dimanche de l’Avent
Fr. Clifford Cogger, capucin



Jésus n’a pas été parachuté du ciel, dans un élan poétique du Père. Il s’est inscrit dans l’histoire de l’homme, dans un temps bien précis que nous décrit Luc aujourd’hui et que l’histoire confirme. Dieu agit et parle dans le tissu du pèlerinage des hommes. Jésus, petit juif inconnu, arrive lorsque le maître du « monde » est César le romain. Quand Jésus commence son ministère, Tibère a pris la place. Ponce Pilate est gouverneur de la Judée; Hérode prince en Galilée…

Soirée de réflexion autour de la Crèche de Noël: Courrons voir cet enfant !

On a beaucoup de courses à faire en ce mois de décembre pour préparer les fêtes. Tant de choses à penser et à prévoir : pour les réceptions et les sorties, les visites, les cadeaux, ...

Aurai-je le temps d'aller voir cet enfant qu'on annonce, qui a mobilisé le monde au départ et qui le mobilise encore en ce temps de fébrilité, de va-et-vient, d'investissement, de générosité tous azimuts ...

Aurai-je le temps de remonter à la source?

Oui, tout a commencé par un enfant, cet enfant-là, dont on oublie le nom, qui devient même presque inconnu. Où le trouver? Comment le chercher? En vaut-il la peine? À quoi bon? Sa ressemblance? Son parcours?

Pourquoi cet enfant-là plus que les autres? Il y a tellement encore d'enfants! Dans les écoles de certains quartiers à Montréal! Dans les maisons de familles venant d'ailleurs! À l'hôpital Ste-Justine! Aux fêtes de baptêmes dans les églises! «Prendre un enfant par la main et...».

Me rappeler du regard d'un enfant : Qu'est-ce que j'ai ressenti? C'était où? Quand? C'était qui?

Se pourrait-il que l'Enfant-Jésus de Noël ait un regard qui m'entraîne au-delà de moi-même dans un monde autre dont je ressens le besoin au plus secret de mon cœur?

Comment faire cette expérience?


jeudi 29 novembre 2012

en route vers noël - 2012


méditations pour la liturgie des quatre dimanches de l'Avent
Fr. Jocelyn Mitchell, capucin
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IL NOUS FAUT SAUVER LA FÊTE !….
La fête de Noël s’impose à nous chaque fin d’année. Difficile d’y échapper! Les commerçants y déploient leurs astuces pour nous donner le goût d’acheter!  Ils contrôlent la fête. Sa réussite se mesurera au déploiement de la consommation.

UNE GRANDE ESPÉRANCE

Premier dimanche de l'Avent
Fr.  Alain  Picard,  capucin


Même les jours les plus splendides connaissent leur crépuscule et s'évanouissent dans les ténèbres de la nuit.  Mais nous savons que bientôt se lèvera une aube nouvelle où le soleil reviendra dans toute sa splendeur. C'est ce que nous allons revivre en ce temps de l'Avent.  Dieu, toujours fidèle à ses promesses, nous envoi notre  Sauveur.   Nous chanterons NOËL ! …  le jour de la grande espérance. (1 lect)

jeudi 22 novembre 2012

Le soleil se couche sur Jérusalem

Frère France Salesse, capucin,
















Sur le bord de la Mer Morte, côté Jordanie, je contemple le coucher du soleil sur Jérusalem et Bethléem. J'admire, je réfléchis. Ma prière se veut une supplication: Fais, Seigneur, qu'en cette nuit qui commence, tout bruit meurtrier s'apaise; fais que cette trêve qui se veut temporaire, sommeille dans les coeurs; qu'elle réveille le désir de la voir sans fin et qu'elle se poursuive infiniment.

Depuis hier, les armes ont cessé leurs bruits. Mais pour combien de temps ? 
La haine, le désir de vengeance et de domination vont-ils cessé à leur tour ?
Puisse la chaleur du soleil couchant envelopper tout personne de bonne volonté en ces lieux. Et puisse ses rayons de paix atteindre nos propres coeurs.


NDLR : (Frère France Salesse est présentement en Terre Sainte avec un groupe de pèlerins.)

mardi 20 novembre 2012

Christ-Roi : qu'est-ce à dire ?

Le Christ, Roi de l’univers
Fr. Régis Belzile, capucin 



Même si nous vivons dans un pays rattaché à une monarchie, beaucoup de gens ici chez nous trouvent que les mots « roi » et « royauté » ont un petit côté rétro…

Pourtant quotidiennement, nous entendons parler de roi : roi de tel sport, roi de la presse, roi du pétrole, roi de la pègre… du règne de l’argent… de l’enfant-roi, etc.

vendredi 16 novembre 2012

De Jérusalem : la Terre bénie et souffrante


« Non, la nuit n'est pas faite pour les canons. Ni le jour »
 Frère France Salesse, capucin,










La nuit n'est pas faite pour les canons !
Hier, j'étais à Bethléem avec un groupe de pèlerins.
Nous avons célébré la messe de la Nativité puis prié à la Grotte des bergers.
Nous avons aussi rappelé qu'apprenant la naissance de Jésus, le roi Hérode, épris de jalousie, a fait tuer tous les enfants à bas âge.En revenant de notre périple à Bethléem, nous apprenons qu'une attaque militaire a eu lieu à quelques centaines de kilomètres d'ici. Les Israéliens ont bombardé la bande de Gaza. Jusqu'à maintenant, 23 morts des deux côtés. Des morts inutiles comme celles des saints enfants Innocents.

Aujourd'hui, à Jérusalem, nous avons entendu des tirs et des coups de feu.
Non, la nuit n'est pas faite pour les canons. Ni le jour.
Ce que le prophète Isaïe a annoncé, le lion habitera avec l'agneau, ce que Jésus a accompli en nous donnant la paix par le sang de sa croix, n'est pas encore totalement réalisé. La PAIX reste encore à bâtir. Et la première crèche où doit s'installer la paix est certainement le coeur humain. On ne peut l'espérer des peuples si elle n'est pas d'abord présente en chacun de nous.

Les anges l'avaient bien dit aux bergers:  Gloire à Dieu et paix aux hommes de bonne volonté.
Quelle soit répandue sur toute la terre cette paix qui nous vient du Prince-de-la-paix, le Fils de Dieu, Jésus.
Shalom. !


NDLR : (Frère France Salesse est présentement en Terre Sainte avec un groupe de pèlerins.)

mercredi 14 novembre 2012

Jésus nous invite à l'espérance

Trente-troisième dimanche du temps ordinaire
Fr. Manual Pylee Thachuthara, capucin

Nous approchons de la fin de l’année liturgique. Dimanche prochain, fête du Christ Roi, sera le dernier de cette année où nous avons lu l’évangile de saint Marc. L’Église nous propose des textes qui nous parlent  de la fin du monde. Le thème fondamental de l’évangile d’aujourd’hui n’est pas la fin du monde mais l’arrivée du Fils de l’homme qui vient nous sauver.  Saint Marc présente d’abord des mauvaises nouvelles: «après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat...» Les malheurs arrivent et passent, les empires de ce monde prennent de la force puis disparaissent.

jeudi 8 novembre 2012

A même son indigence

Trente deuxième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Régis Belzile, capucin


J'admire et j'envie parfois les gens qui souscrivent de fortes sommes dans les fondations et dont le nom apparaît dans les catégories privilégiées de donateurs : gouverneurs, mécènes, compagnons, etc. Le musée, l'hôpital, l'orchestre, la société historique, l'université, les collèges, des dizaines de fondations ne cessent d'inventer des mots, des titres, des formules de reconnaissance pour inciter aux dons et être en mesure de simplement poursuivre leur travail.

jeudi 1 novembre 2012

Bien belles histoires à ne pas oublier

Trente et unième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Clifford Cogger, capucin


La vedette de l’Évangile d’aujourd’hui, ce brave scribe, a probablement été témoin de la guérison de Bartimée dont on a parlé dimanche dernier. La facilité avec laquelle Jésus répond à qui l’implore pousse le scribe à tenter sa chance. Il y a de quoi en effet. Bartimée crie après Jésus qui le regarde tout simplement et lui demande ce qu’il veut : «Fais que je voie»! Jésus, sans faire de longues histoires lui dit simplement : «Vois»! Fou de joie, Bartimée danse et met ses pas dans ceux de Jésus. Amis pour la vie !

jeudi 25 octobre 2012

Mc 10, 46-52


Trentième dimanche du temps ordinaire
Fr. Benny Vincent, capucin


« Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Un cri du coeur s'est levé du bord du chemin à Jésus qui était sur la route.
C'était Bartimée, un mendiant aveugle,
qui portait en lui un désir incessant pour la lumière.

Mc 10, 46-52

Trentième dimanche du temps ordinaire
Fr. Benny Vincent, capucin





« Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Un cri du coeur s'est levé du bord du chemin à Jésus qui était sur la route.
C'était Bartimée, un mendiant aveugle,
qui portait en lui un désir incessant pour la lumière.

lundi 22 octobre 2012

DIMANCHE MISSIONNAIRE MONDIAL-2012


EN IMAGES: DIMANCHE MISSIONNAIRE MONDIAL-2012
Merci à nos soeurs Missionnaires Notre-Dame des Anges

pour l'animation de nos célébrations.























HÉRITIERS, HÉRITIÈRES DE LA PAROLE DE DIEU…
DONNONS À BOIRE À NOS FRÈRES ET SŒURS

mardi 16 octobre 2012

Serviteur du Christ

Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire
P. André Gagnon, s.j.

Voici deux jeunes hommes… fils du pêcheur de Bethsaïde, petit port du bord du lac de Tibériade.  Leur mère est sans doute Salomé, la sœur de Marie, mère de Jésus.  La coutume naturelle, dans la civilisation orientale, veut qu'on utilise les privilèges de la parenté; Jacques et Jean trouvent donc normal de solliciter leur cousin pour que le « clan » participe à la réussite d'un des leurs.  Leur demande est précise, ils veulent les bonnes places; ils sont toujours dans le rêve d'un messianisme glorieux.  Le Messie, pour eux, c'est celui qui va triompher contre l'occupation et tout régler par sa puissance.  Par ses questions, Jésus essaie alors d'amener ses disciples à passer de la pensée d'un « messie glorieux » à celle d'un « messie serviteur », qui est humble et qui marche sur nos chemins et nous conduit au Royaume.

jeudi 11 octobre 2012

L'argent et la liberté

Vingt-huitième dimanche du temps ordinaire
André Beauchamp


Nous vivons, comme chacun sait, dans une société de consommation.  Fini le temps des avaricieux qui conservaient jalousement leur argent dans quelque bas de laine ou coffret bien caché.  Hors les spéculateurs (qui ne manquent pas toutefois), les gens n'entassent pas leur argent.  Ils le dépensent et même s'endettent.  Mais qu'on le cache ou le gaspille, l'argent reste le maître de nos vies.  Pour être quelqu'un aujourd'hui, il faut consommer.  Consommer pour épater, pour être vu, pour avoir les gadgets à la mode.  Et c'est ainsi, insidieusement, que l'esclavage se crée, que l'argent devient le seul critère de la vie politique, sociale et personnelle.

mardi 2 octobre 2012

Dignité de chaque être humain

Vingt-septième dimanche du temps ordinaire
Fr. Manual Pylee Thachuthara, capucin


L'évangile d'aujourd'hui nous présente un enseignement de la plus haute importance sur la vie familiale et fraternelle. Le mariage, dans le plan de Dieu, c'est quelque chose de beau, de sérieux, qui doit se construire au jour le jour. C'est plus qu'un contrat, c'est une alliance. Jésus mentionne que dans le mariage, la réciprocité doit être totale : les hommes et les femmes ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. «Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre…» «Si une femme répudie son mari et en épouse un autre…» - Le droit juif ne permettait qu'à l'homme de divorcer, le droit romain permettait aux deux partenaires de le faire! Dans saint Marc, Jésus utilise le droit romain.

jeudi 27 septembre 2012

Transitus de saint François d'Assise
































Mercredi, 3 octobre  à 19h00 à la petite chapelle,  
nous célébrerons le Passage (transitus) de Frère François de cette terre au Royaume du Père Céleste.

 François désirait ardemment célébrer liturgiquement sa mort. 
C'est ce que nous le faisons ensemble dans cette célébration.

Soyez les bienvenus!

mercredi 26 septembre 2012

Qui aurait le monopole du bien?

Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire
Fr.  Régis Belzile,  capucin


Les mentalités ont-elles évolué?  Y a-t-il encore beaucoup de chrétiens qui pensent que les croyants ont le monopole du bien?  Pourtant on entend parfois cette expression monter comme un reproche envers les autres : « Ils n’ont pas le droit de faire comme nous. »

samedi 22 septembre 2012

Padre Pio : La nuit des veilleurs


 Dans la nuit de samedi à dimanche, une cinquantaine de personnes se sont réunies à la petite chapelle pour la Nuit d’adoration et vigile de la paix, en préparation pour la fête de saint Padre Pio, co-patron du sanctuaire. Cette soirée a été animée par Mme. Colette Bourdage et son équipe. Il y avait l’entretien par le frère Denis Gilbert, capucin sur le thème :  «   Tu es aimé de Dieu ».














P.S: Encore cette année, Padre Pio a réussi remplir nos chapelles pour sa fête. Merci cher frère Pio!!!

Padre Pio : un frère confesseur

Clifford Cogger, capucin


















C'est sur les témoignages de divers témoins, qu'un Frère a écrit:

"Padre Pio n'a qu'un seul désir, celui d'amener à Dieu le plus d'âmes possible. Durant de longues heures, il examine, il juge, il condamne ou absout, suivant ce que Dieu lui inspire de faire. Son confessional est plus qu'une chaire d'enseignement, plus qu'un tribunal où l'on prononce des sentences, il est une clinique des âmes.

Padre Pio : Je suis tout à chacun

(NDLR : cette semaine sont publiés sur ce blogue des textes concernant Saint Padre-Pio, qu’on trouve en certains livres et sur l’Internet. On vous invite à consulter ces livres et ces sites  pour plus d’information.)

HOMÉLIE DE S.EM. LE CARDINAL JOSÉ SARAIVA MARTINS
LORS DE
LA MESSE D'ACTION DE GRÂCE  POUR LA CANONISATION DE PADRE PIO
(Lundi 17 juin 2002)



....................................................................................................
"Padre Pio, vous êtes vraiment tout à tous",
et il répondait: "Ce n'est pas exact! Je suis tout à chacun.
Chacun peut dire: Padre Pio est mien" 
.....................................................................................................

"Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis" (Jn 15, 13). Les amis du Seigneur sont innombrables, il est impossible de compter tous les témoins de l'Evangile qui ont consacré leur vie au Christ.

Le Psalmiste rappelle que "Dieu est admirable dans ses saints" (Ps 67, 36); et il est vrai qu'Il continue à "faire" des choses extraordinaires à travers ses serviteurs bons et fidèles. Aujourd'hui notre attention est fixée, de façon tout à fait particulière, sur l'un d'entre eux: Padre Pio de Pietrelcina, que le Christ a appelé son "ami" et qu'hier le Successeur de Pierre a inscrit dans l'Album des Saints.

mardi 18 septembre 2012

Padre Pio : Une vie clouée à la croix

Frère Benny Vincent Punnassery, Capucin


Ce dimanche, nous célébrons saint Padre Pio, co-patron de notre sanctuaire. 

«Cherchons d’abord la puissance du Christ crucifié,
et ensuite la puissance du Christ glorieux, et non l’inverse »,  disait bienheureux Pierre Favre, l’un des compagnons de saint Ignace de loyola  fondateur de la Compagnie de Jésus. La vie de saint Padre Pio témoigne de la vérité de ce discernement.  

Le 22 septembre 1968, la veille de sa mort,  Padre Pio célèbre la messe solennelle du cinquantenaire de ses stigmates et il dit :

« Cinquante ans de vie religieuse, cinquante ans cloué à la croix, cinquante ans de feu dévorant pour toi, Seigneur, pour les êtres que tu as rachetés. »

50 ans de courage extraordinaire de porter les stigmates du Christ crucifié avec toutes ses souffrances physiques et spirituelles.
Cinquante ans de vie cloué à la croix, comme il disait lui-même.

Mes frères et sœurs,
je vous invite à célébrer ce saint capucin qui a su toucher le coeur du Christ glorieux en vivant le plus prés possible de sa croix.

Bonne fête de saint Padre Pio!


lundi 17 septembre 2012

La spiritualité du Padre Pio dans ces écrits


Frère Clifford Cogger, capucin























Saint Padre Pio peut être un saint «dangereux». Eh oui. On peut s'attarder seulement au merveilleux de sa vie... stigmates, bilocations, lecture des coeurs, miracles, etc... et oublier le «prix» qu'il paya. Il n'y a pas de «vente de rabais» dans le salut des âmes ! Le Christ est mort comme un criminel... sur la croix de l’ignominie, du rejet, de la «sagesse» du pouvoir humain... Padre Pio n'a pas suivi une autre voie.

Padre Pio n'a pas beaucoup de diplômes universitaires. Son école était le tabernacle et son nombreux et long coeur-a-coeur avec Jésus. Il suffisait de le voir célébrer la messe... Padre Pio avait un amour «enfantin» pour Marie... Il avait compris l'importance de son «oui» dans l'histoire de nos vies...

Padre Pio : Un frère fait prière

(NDLR : cette semaine sont publiés sur ce blogue des textes concernant Saint Padre-Pio, qu’on trouve en certains livres et sur l’Internet. On vous invite à consulter ces livres et ces sites  pour plus d’information.)

par Mgr.  Cosmo  Francesco  Ruppi

















Ce qui frappe le plus les disciples dans la vie et de la manière de se porter de Jésus, c’est sa constante,  continuelle, insistante prière.  Il prie le jour et la nuit ;  il prie avant de commencer sa vie publique ;  il reste toute une nuit en prière avant d’appeler ses premiers apôtres.  Parmi les nombreux épisodes  de Jésus en prière,  il y en a un qui suit immédiatement la multiplication des pains : les disciples soutenus par la  foule, le cherchent pour le proclamer roi, tandis qu’il a disparu sans que personne ne s’en aperçut. Ils vont le chercher et le trouver assis sur une barque,  en prière.   Nous devons à tout cela la demande, faite au Maître,  de nous apprendre à prier,  et nous devons être reconnaissants à cette demande, car d’elle naît la plus belle prière du monde : le  « Notre Père ».

jeudi 13 septembre 2012

Pour moi, qui est Jésus ?

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire
Fr.  Alain  Picard,  capucin


Voilà une question importante pour chacun de nous.  De notre réponse à cette question dépend la pleine réussite de notre vie, et plus encore…  de notre bonheur éternel !  Car, c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est pourquoi Jésus pose clairement la question à ces disciples :   «Pour les gens, et pour vous, qui suis-je?»

jeudi 6 septembre 2012

L'éveilleur de sens

Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
André Beauchamp
  

Les sens sont les fenêtres de notre corps.  Sans eux, nous n’arriverions pas à prendre contact avec l’univers qui nous entoure.  Les yeux laissent passer la lumière, la peau nous fait percevoir le chaud et le froid, le rude et le doux,  le nez nous informe sur les odeurs et garde la trace de tout ce qui vit et palpite, le goût nous met en contact avec l’intimité des choses.

mardi 28 août 2012

Agir selon notre cœur

Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire
 Fr. Manual Thachuthara, capucin


La parole de Dieu nous invite aujourd'hui à réfléchir sur nos pratiques religieuses, nos croyances et nos actes de tous les jours. Jésus respecte la tradition. Elle doit nous libérer et nous aider à mieux vivre. Il ne s'agit pas simplement de répéter les gestes qui ont été posés dans le passé, mais d'agir en conformité avec ce que nous avons dans le cœur. «Ne soyez pas comme ceux et celles qui m'honore des lèvres mais dont le cœur est loin de moi.» Pour Jésus, ce n'est pas d'abord le respect extérieur de la règle qui conduit à garder la vie et à conserver la communion avec Dieu mais l'attitude intérieure.

mercredi 22 août 2012

Où en sommes-nous?

Vingt et unième dimanche du temps ordinaire
Fr. Régis Belzile, capucin


Après quatre dimanches continus, c’est aujourd’hui que prend fin le discours de Jésus sur le Pain de vie en S. Jean (chap. 6)

Et l’on remarque qu’il ne se termine pas sur une note de joie.  Après avoir multiplié les pains et annoncé qu’il est lui-même pain de vie, on s’attendrait à ce que Jésus éclate de joie et annonce un âge nouveau pour les hommes et les femmes qui l’entourent.

ON FÊTE PADRE PIO



Au Sanctuaire du Sacré-Cœur et de Saint-Padre-Pio, l'anniversaire de naissance de Padre Pio (le 25 mai 1887) et de sa mort (le 23 septembre 1968) donne lieu à des pèlerinages, des neuvaines, des prédications aux messes, et des prières et privilégie la participation et la perception du sommet et de la plénitude de la spiritualité de ce saint prêtre capucin, stigmatisé, et authentique disciple de Saint François d'Assise.

Padre Pio a vécu après Vatican II et il est parmi les saints les plus populaires du monde et de notre temps moderne. Ses fils et filles spirituels sont partout. Il y a plus de 3.000 groupes de prière de Padre Pio à travers le monde avec plus de trois millions de membres. La revue 'Famiglia Cristiana' nous disait que Padre Pio est le saint le plus célèbre d'Italie et le plus invoqué

mercredi 25 juillet 2012

Jésus, pain de vie, nous donne tout!

Vingtième dimanche du temps ordinaire
Alain Faucher, prêtre




Dans quelques jours, quelques semaines tout au plus, la routine de l’automne nous aura rattrapés.  Nous laisserons derrière nous la nonchalance heureuse de l’été.  La vie, c’est sérieux!  Cela suppose de la vigilance, de l’endurance, des efforts.  Pour réussir notre vie, nous n’avons pas le temps de nous attarder à des fabulations sans importance.  L’automne va nous rappeler à l’ordre!

Lève-toi et mange

Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire
André Beauchamp


Il est des jours dans notre vie où l'on a l'impression que la mort n'est pas loin.  Je ne parle pas ici d'une situation de maladie grave.  En ce cas-là, on sait la mort toute proche.  Je parle de ces jours où l'élan intérieur n'y est plus.  Sentiment d'échec.  Sentiment de fatigue, de lassitude immenses comme si un ressort intérieur s'était brisé.  Même le soleil semble gris, les fleurs n'ont ni couleur ni arôme. 

mardi 24 juillet 2012

Pour quelle nourriture travaillez-vous?

Dix-huitième dimanche du temps ordinaire
Jacques Houle, c.s.v.


Les faims qui nous habitent nous révèlent.  À  leur manière, elles traduisent ce vers quoi nous tendons, ce que nous cherchons, ce qui nous tient en route.  Alors, pourquoi ne pas laisser Jésus nous poser la question : Pour quelle nourriture travaillons-nous?  La réponse est pourtant toute simple.  Si nous peinons à la tâche, c'es pour vivre, c'est afin de pouvoir manger trois fois par jour.

mercredi 18 juillet 2012

Si peu, mais tellement!


Dix-septième dimanche du temps ordinaire
Yvon Cousineau, c.s.c.


 



Ce qui me touche dans la lecture des évangiles, c'est l'abondance et la générosité de Dieu à l'égard des gens qui viennent rencontrer Jésus.

Avez-vous remarqué lors de la multiplication des pains qu'il est resté une douzaine de corbeilles de pain.  Dieu va au-delà de tout ce que nous pouvons attendre.  Tellement d'abondance en un geste si simple.

vendredi 13 juillet 2012

Hommage au frère Benoît Fortin, capucin



FRÈRE BENOÎT FORTIN, CAPUCIN
1937-2012

Benoît Fortin est né à St-Eusèbe dans le Témiscoutata, le 16 juillet 1937. Il est l'aîné de 18 enfants. Il fit son cours classique au Séminaire de Rimouski et au Séminaire Saint-François de Cap-Rouge. Il entra au noviciat le 14 août . Il est ordonné prêtre le 16 avril 1966. Il obtient un baccalauréat en catéchèse à l'Université Laval en 1968

mercredi 11 juillet 2012

Du pâturage à la table

Seizième dimanche du temps ordinaire
Georges Madore



Dans la Bible, la justice signifie avant tout ce qui convient, ce qu’il faut faire.  Donc, c’est Dieu lui-même qui peut et qui va me montrer comment je peux le rencontrer et l’aimer.  S’il fait cela, ce n’est pas à cause de mon mérite ou de ma gentillesse, mais à cause de son  nom, c’est-à-dire à cause de ce qu’il est lui-même : un Dieu qui prend plaisir à rencontrer l’être humain pour se donner à lui.

dimanche 8 juillet 2012

Nul n'est prophète en son pays

Fr. Régis Belzile, capucin
Quatorzième dimanche du temps ordinaire - (Marc 6,1-6)
  
Qu'est-ce qui fait qu'un prophète est méprisé dans son pays, sa famille et sa propre maison? Cette question mérite d'être posée car ce n'est pas seulement le problème de Jésus, c'est aussi une réalité qui traverse l'histoire des humains jusqu'à nos jours.Je parlais récemment de religion avec un étranger que je ne connaissais pas. A un moment, je lui dis : « Est-ce que vous en parlez dans votre famille ou avec vos amis? » Il me répond : « Non, ce n'est pas possible, ils ne m'écoutent pas.»