Trente-deuxième dimanche du temps ordinaire
Fr. Abera Makebo, capucin
Les sadducéens ne croient pas à la résurrection. Alors, dans ce passage de l`évangile ils créent une histoire fictive juste pour piéger Jésus qu`ils considèrent comme leur adversaire.
Jésus écoute ce qu`ils disent avec respect, mais il ne se laisse pas enfermer dans une discussion stérile. Il sait bien ce qu`est leur objectif. Pourtant Jésus ne les ridiculise pas, ne les condamne pas pour leur opinion. Plutôt, il leur donne un enseignement solide sur la vie après la mort.
En fait, la question sur la résurrection des morts n`a jamais été facile, parce que la résurrection n`est pas quelque chose d`explicable ou de démontrable. Donc, elle exige la foi pour comprendre. Elle est objet de foi.
Alors, ce texte nous laisse en interpellation: quand nous venons à Jésus, venons-nous, comme les sadducéens pour chercher à le prendre en défaut, à le déstabiliser, à le ``coincer`` ? Venons-nous avec nos diverses prétentions que nous ``savons ou que nous prétendons savoir``? Ou venons-nous avec l’attitude toute simple et humble pour nous laisser guider par Lui ?
Fr. Abera Makebo, capucin
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