La Croix Glorieuse
Yvon Cousineau, c.s.c.
D'aucuns se souviennent comment la vraie croix avait été retrouvée par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin. Elle entreprit un pèlerinage en Palestine, en 326, et visita les lieux saints où elle aurait découvert les reliques de la vraie croix. On lui devrait aussi la construction des basiliques du Mont des Oliviers et de Bethléem.
Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique. Voilà ce qui est essentiel! Quel est ce monde dont parle saint Jean? Ce monde, ce n'est pas seulement le cosmos tel que Dieu l'a créé, c'est le monde qui nous entoure, c'est l'univers tant et aussi longtemps qu'il n'est pas transfiguré, sauvé par la grâce de Dieu.
L'attitude du chrétien à l'égard du monde, ce n'est pas de suivre comme un troupeau les consignes du monde, ni de le fuir mais d'abord et avant tout de l'écouter. Aimer le monde comme Dieu l'a fait, c'est aussi le comprendre, le connaître et mieux discerner en lui tout ce qui est espérance.
Il faut être capable de reconnaître les vraies valeurs de ce monde et ainsi pouvoir les séparer de leurs imitations, caricatures presque toujours présentes. Et à partir de cette sympathie pour les réalités du monde, pourvoir le sauver. On ne sauve pas en imposant la foi, on ne sauve qu'en faisant surgir du cœur de celui à qui l'on parle les pousses de la Bonne Nouvelle qu'on veut lui apporter. N'ayons pas peur du monde et participons à sa transfiguration, à la résurrection qu'il porte déjà en lui.
Yvon Cousineau, c.s.c.
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