Vingt et unième dimanche du temps ordinaire
Fr. Clifford Cogger, capucin
Quand Jésus, saisi de pitié pour tous ces braves gens qui l'ont suivi, les invite à sa table, les apôtres lui déconseillent de faire cela. Qu'est-ce que cinq pains et deux poissons pour une foule pareille ? 5000 hommes sans compter les femmes et les enfants, nous relate Mathieu ( 14, 13).Non seulement tous ont été servis, mais les restes ont été ramassés pour être offerts probablement aux parents ou amis qui n'ont pu être-là.
Malgré ce qu'ils ont vu, vécu...où sont ces braves gens maintenant? Choqués, offusqués par la parole de Jésus : « Celui qui mange mon corps ne mourra pas»? Il est difficile effectivement pour nos esprits bornés et nos cœurs étroits de saisir ce qui nous dépasse : Vie, Éternité...
C'est peut-être cela la foi! Croire envers et contre tout à cause de Celui qui sait et qui seul peut en parler d'autorité.
Jésus regarde les 12 apôtres. «Mes invités m'ont lâché. Vous aussi, voulez-vous me quitter?»
Pierre, sur qui Jésus a fondé son Église, prend la parole au nom de ses confrères : « À qui irions-nous? C'est toi qui as les paroles de la vie éternelle».
Cette chapelle qui nous accueille était remplie autrefois. Regardez les places vides aujourd'hui. - Il est facile d'entendre la question que nous pose Jésus, à nous aujourd'hui.
Sommes-nous capables, en toute vérité, de reprendre la réponse de Pierre?
Que Dieu nous vienne en aide!
Fr. Clifford Cogger, capucin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire