Cinquième dimanche de Pâques
Fr. Clifford Cogger, capucin
Dans la foulée de Pâques, la liturgie ne finit pas de nous étonner; les Actes des Apôtres nous racontent les débuts fulgurants de l'Église. Les récits évangéliques nous parlent de ces témoins, de ces lieux où le Ressuscité s'est manifesté. La liturgie a le don de nous épater et de nous émerveiller.
De timides et craintifs nous retrouvons des apôtres « sans peur » et fonceurs. Ces témoins ne peuvent pas ne pas parler. Quand on leur commande de se taire, ils posent la question cruciale; »À qui devons-nous obéir? À Dieu ou aux hommes?» On voit l'Esprit Saint en pleine action.
Réflexe bien naturel! En entendant ces récits merveilleux, on regarde le ciel. Les textes évangéliques nous ramènent les pieds bien sur terre. Le Ressuscité n'apparaît pas dans les nuages, Il vient rencontrer les hommes sur leur terrain. Sur la route d'Emmaüs, Jésus emboîte le pas des deux disciples qui retournaient chez eux. Quand les apôtres reprennent leur métier de pêcheur, c'est sur le lac ou sur la berge qu'Il va à leur rencontre et se manifeste.
Comment ne pas avoir le cœur au ciel, bien sûr? Mais ne l'oublions pas; c'est sur nos routes humaines que nous rencontrerons le Seigneur. C'est dans notre quotidien que nous Le découvrirons.
Il est là au cœur de nos vies.
Fr. Clifford Cogger, capucin
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