mercredi 13 novembre 2013

La fin du monde

Trente-troisième dimanche du temps ordinaire
Fr. Régis Belzile, capucin
 
 
 
 
Parler de fin du monde aujourd'hui ne fait plus peur à personne.  Les médias nous y ont bien immunisés avec leurs discours et leurs images.  Il faut une mauvaise nouvelle pour faire une nouvelle et les médias ont besoin de nouvelles pour vivre…
 
Après ce qui s'est passé aux Philippines, il y a une semaine, qu'est-ce qui reste à voir et à vivre?
 
Mieux vaut regarder un peu en arrière pour retrouver des fondations et un espace sûr pour l'avenir.  Peut-on parler encore de traditions religieuses ici chez nous?  Peut-être, si elles nous ont été transmises.  Y aurait-il là des valeurs avec ou sans charte?...
 
Nous avons la tradition chrétienne et la tradition juive aussi dont nous héritons.  Il y a là plein d'événements et de faits d'histoire qui nous parlent souvent de façon symbolique.  C'est là que nous trouvons la conviction de foi que Dieu est maître de l'histoire et qu'il achèvera ce qu'il a commencé.
 
L'œuvre de cette création n'est pas achevée.  Ce n'est pas une chiquenaude initiale et passagère mais une action permanente de Dieu.  Et l'être humain y est associé dans une lutte ambigüe contre le mal.  Dans cette aventure divine, nous y sommes impliqués à des degrés divers.  Et quand arrivera le jour de Dieu, ce sera plénitude et délivrance.
 
Si les temps d'aujourd'hui nous semblent perturbés, Jésus nous a laissé plein de paroles pour nos jours d'incertitude.  À nous de vouloir les entendre d'abord et d'y croire.
 
Avons-nous entendu parler de l'Année de la foi?  Elle se termine dimanche prochain.
 
Fr. Régis Belzile, capucin
 
 
 
 

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