mardi 15 septembre 2015

Non merci! Je prendrais plutôt...

Ving-cinquième dimanche du temps ordinaire
Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 
Nous sommes habitués à nous faire offrir tout un choix de ce que nous avons besoin. Menu à la carte quand nous allons au resto; dentifrice, savon, lessive...en veux-tu en v'là! Bien souvent nous ne savons pas quoi choisir. Le prix nous influencera grandement.

 
Quand Jésus présente son programme : arrestation, flagellation, croix, mort...et résurrection, les apôtres sont tout simplement KO. Mort et résurrection, les deux credo de notre foi; deux faits historiques.
 
Les apôtres ne comprennent rien à ce programme; c'est tellement «contre nature» qu'ils n'osent même pas l'interroger, nous dit l'évangile.
 
Rendus à la maison, à Capharnaüm, Jésus qui a deviné pas mal de choses chez ses amis, leur demande tout simplement : «vous sembliez bien enflammés, sur le chemin, de quoi discutiez-vous donc»?  Question passablement gênante -tellement loin de la gloire, du pouvoir...de la première place etc...Pas question de choix; il leur faut répondre et avouer qu'ils se posaient la question à savoir qui, dans son Royaume, serait le plus grand?
 
La réponse de Jésus n'a pas dû leur plaire davantage : Allez donc comprendre quelque chose dans tous ces paradoxes? -Le premier sera le dernier...sera le maître celui qui servira etc...
 
Jésus illustre sa leçon par un coup d'éclat; il choisit un enfant, l'appelle et le met au centre du groupe.
 
«Voilà le plus grand dans ma maison».
 
Mon Dieu, mon Dieu que nous ressemblons donc aux apôtres, nous aussi.
 
Envoie-nous ton Esprit, Seigneur! Nous aimerions tellement comprendre.
 
Fr. Clifford Cogger, capucin
 
 

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