Dimanche de la Résurrection
André Beauchamp
Les eaux de la mort ont passé. L’homme Jésus est mort tué par la haine et le mépris. Les grands voulaient sa perte. Le peuple a préféré Barabbas. Les apôtres et les amis se sont enfuis. Il ne restait plus que la solitude, la détresse, la mort. Et la mort est venue enfermant l’espérance dans un grand tombeau vide.
À la lueur du jour, Marie Madeleine vient au tombeau pour accomplir les rites et calmer sa douleur. Qui donc a enlevé la pierre? Elle cherche et ne trouve rien. Pierre arrive à son tour avec un autre disciple que l’on pense être Jean. Vide est le tombeau. Il reste le linceul roulé et mis en place et le linge qui recouvrait la tête. Mais lui, il n’est pas là.
Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est le Vivant? Quelque chose d’incroyable s’est produit. La haine n’a pas détruit l’amour. Les eaux de la mort n’ont pu submerger le vivant. La pierre scellée s’est détachée et l’espérance a jailli. Christ est ressuscité.
La résurrection n’est pas le recommencement de la vie courante, la réanimation d’un cadavre. La résurrection est l’au-delà de la vie, la percée définitive dans la lumière de Dieu. C’est cette lumière qui brille sur nous en ce matin de Pâques et qui fait de nous des croyants, des porteurs d’espérance, capables d’aimer, de danser et de rire au jour de Dieu qui se lève pour nous.
Joyeuses Pâques!
André Beauchamp
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