Troisième dimanche de Pâques
Fr. Clifford Cogger, capucin
On ne le reconnaît plus, le brave Pierre! Il n'y a pas que Lazare que Jésus a ressuscité; Pierre est un homme nouveau. Son reniement est pardonné; son regret est comblé d'une assurance et d'une autorité qui ne s'explique humainement pas. Quel homme nouveau!
«Vous avez eu tort de le mettre à mort. Vous vous êtes trompés. Quand Pilate était prêt à le libérer, c'est vous qui avez insisté : À mort, à mort! Vous avez préféré libérer Barrabas et vous l'avez sacrifié, Lui».
Voici maintenant le Pierre nouveau : « Vous avez eu tort. Mais le passé est le passé. Regardons vers demain. Vos péchés – tout comme le mien – peuvent être pardonnés. C'est pour cela qu'il a librement donné sa vie. Pour nous dire qu'Il nous aime à la folie; car la croix étais sa folie d'amour».
La vengeance du Crucifié n'est que pardon, miséricorde.
Il n'y avait que Pierre pour parler comme cela. Tous ont peut-être entendu sa lâcheté passée; tous entendent l'action de grâce de son pardon et son assurance d'être aimé.
Assurance rafraîchissante qui ne peut que nous stimuler, chacun de nous.
Merci Pierre pour ton message de miséricorde dont nous avons tant besoin.
Fr. Clifford Cogger, capucin
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