mercredi 16 janvier 2013

Pour le meilleur vin

Deuxième dimanche du temps ordinaire
Fr. Régis Belzile, capucin


Il y a ici dans ce texte du mariage de Cana une première bonne nouvelle.  C'est que  la présence d'un(e) invité(e) attentif(ve) à la vie dans une situation précise peut changer les choses et les êtres.  C'est l'attention de Marie qui dit :  « Ils n'ont plus de vin. »

C'est aussi le geste de Jésus.  Avez-vous remarqué que lorsqu'une personne est débordante de vie, où que ce soit, la situation change?  Dans un quartier, c'est vrai… dans un H.L.M., c'est vrai… dans un foyer, dans une prison, l'homme ou la femme de cœur exerce une influence positive et transforme l'environnement.

Je ne sais pas si le vin de Cana était une « bonne année » comme on dit de certains vignobles en France.  Mais il y a une autre Bonne Nouvelle qui nous est transmise dans ce texte, c'est que la vie selon l'Evangile n'apporte pas toujours le meilleur tout de suite, mais à la longue, à la fin.

C'est ce que semble nous dire l'évangile de Cana; le vin meilleur de la vie n'est pas dans le début. C'est comme le vin de Cana :  on sert le meilleur à la fin et non au commencement. 

Il en est de même de la connaissance des personnes, il en est de même de la connaissance et de l'amour de Dieu.

Voilà une Bonne Nouvelle qui donne un nouveau goût de la vie, qui ouvre sur un avenir meilleur pour la nouvelle année.  On le souhaite tous.


Fr. Régis Belzile, capucin




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