La loi, c'est bien! La miséricorde, c'est mieux!

Cinquième dimanche du Carême

Fr Clifford Cogger, capucin

 

 

Deux camps sont face à face. Il y a ces dirigeants, ces férus de droit qui ont une argumentation serrée et juste; la loi de Moïse et des prophètes; celle du petit catéchisme depuis toujours...Ces braves gens sont sûrs de mettre en boîte ce Jésus qui les dérange un brin.

 

Ces hommes ont une tête bien faite; Jésus, leur face à face, a, lui, un cœur encore mieux fait!

 

Jésus ne se préoccupe pas de l'assurance et de la justesse des arguments de ces érudits qui lui font face. Jésus regarde cette femme que l'on a amenée devant lui : sa détresse, son mal fait mal à Jésus.  Jésus n'approuve pas la mauvaise conduite, c'est bien évident. Mai le péché pour lui n'est pas occasion de punir ou de sévir mais bien de pardonner.

 

Il a une occasion en or aujourd'hui -sans abolir la loi – de faire briller ce qu'il est : pardon et miséricorde. Il ne fait pas que d'en parler; Il est pardon, Il est miséricorde.

 

Il devait avoir un doux sourire quand il renvoie la balle aux accusateurs. «Que celui qui est sans péché lui lance la première pierre»!

 

À croire que pardon et miséricorde arrangent mieux les choses que toutes les pierres que l'on pourrait lancer... «Va, femme, ne pèche plus»!

 

Entendant cette formule de pardon...c'est mon nom que je mets à la place de «femme»...

 

Je suis le premier à devoir me convertir.

 

Fr Clifford Cogger, capucin