Dix-huitième dimanche du temps ordinaire
Jacques Houle, c.s.v.
Les faims qui nous habitent nous révèlent. À leur manière, elles traduisent ce vers quoi nous tendons, ce que nous cherchons, ce qui nous tient en route. Alors, pourquoi ne pas laisser Jésus nous poser la question : Pour quelle nourriture travaillons-nous? La réponse est pourtant toute simple. Si nous peinons à la tâche, c'es pour vivre, c'est afin de pouvoir manger trois fois par jour.
Mais nous savons bien qu'il y a plus. Nous travaillons, entre autres choses, pour ne manquer de rien et disant cela, nous pensons à tout ce plus qui fait le charme de la vie. Ces sortes de faim que nous cherchons à combler nous habitent plus ou moins consciemment, comme elles habitaient la foule qui était venue rejoindre Jésus au bord du lac. Cependant Jésus s'efforce d'orienter son auditoire vers des faims plus profondes : faim de vivre intensément, mais surtout vers une faim bien particulière, celle de vivre éternellement. C'est un peu comme si Jésus avait dit à la foule : Ne vous préoccupez pas uniquement des faims qui passent, creusez en vous la faim de ce qui ne passe pas.
Mais il a du mal à sortir ses interlocuteurs de leur espoir de ravitaillement facile et merveilleux. Pourtant le pain qu'il a à offrir est bien autre chose qu'une nourriture terrestre ou une réponse à quelques besoins primaires si nécessaires soient-ils. Pour Jésus, le pain véritable c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ce pain c'est celui qui donne sens à la vie. À bout d'arguments, les disciples ont pour toute réponse des mots qui ressemblent à ceux de la Samaritaine : Seigneur, donne-nous de ce pain-là toujours. Enfin leurs cœurs se sont ouverts. Ils ont faim. Et Jésus de leur révéler qu'il est le pain de vie.
Seigneur, apprends-nous à nommer les désirs qui nous habitent et redis-nous surtout que toi seul peux les combler.
Jacques Houle, c.s.v.
Mais il a du mal à sortir ses interlocuteurs de leur espoir de ravitaillement facile et merveilleux. Pourtant le pain qu'il a à offrir est bien autre chose qu'une nourriture terrestre ou une réponse à quelques besoins primaires si nécessaires soient-ils. Pour Jésus, le pain véritable c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ce pain c'est celui qui donne sens à la vie. À bout d'arguments, les disciples ont pour toute réponse des mots qui ressemblent à ceux de la Samaritaine : Seigneur, donne-nous de ce pain-là toujours. Enfin leurs cœurs se sont ouverts. Ils ont faim. Et Jésus de leur révéler qu'il est le pain de vie.
Seigneur, apprends-nous à nommer les désirs qui nous habitent et redis-nous surtout que toi seul peux les combler.
Jacques Houle, c.s.v.
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