Dix-septième dimanche du temps ordinaire
Fr. Théogène Manohiraza, capucin
Ce récit de Saint Jean rapporte l'image de Dieu véhiculée dans l'Ancien Testament. Dieu veille sur son peuple et il se met à sa disposition pour répondre à sa faim.
Récit très actuel aussi, maintenant vue notre monde est devenu un village, grâce à la facilité des moyens de communication : la télévision, la radio, le journal, l'internet, etc. Combien de fois n'a-t-on pas entendu parler de personnes qui n'ont pas de quoi manger, et qui sont morts de faim à cause de la sécheresse, des séismes naturels et de la guerre?
Ce récit nous rapporte un élément fondamental de la vie chrétienne : le partage. Le jeune garçon dans ce récit n'a pas gardé pour lui seul ses cinq pains et ses deux poissons. Il n'a pas mangé tout seul ce qu'il possédait. Il les partage. Il témoigne ainsi de la générosité du Seigneur Jésus qui donne sa vie pour le salut du monde, et qui par la suite institue l'Eucharistie : « Alors Jésus prit les pains, et après avoir rendu grâce » (rendre grâce, le sens du mot ''Eucharistie''), il demande à ses disciples de distribuer les pains. 500 personnes s'en rassasièrent. Il resta douze paniers de pain. Sans fin l'Église du Seigneur célèbre le sacrement de l'Eucharistie et continue de partager le pain, devenu corps du Christ.
Dans ce récit, Saint Jean nous ouvre déjà à l'institution de l'Eucharistie et au don total de nous-mêmes. Quel est donc ce Dieu qui partage aussi généreusement sa propre vie jusqu'en mourir pour nous?
Fr. Théogène Manohiraza, capucin
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