jeudi 2 juin 2016

« Ne pleure pas », lui dit Jésus.

Dixième dimanche du temps ordinaire
Frère Louis Cinq-Mars, capucin

  
Dans la vie, il y a parfois des peines et des souffrances qui nous écrasent et nous apparaissent insurmontables ! Elles ont un goût de fin du monde ... Pour des parents, la perte d'un enfant est une souffrance de cet ordre. Face à un tel drame ils se sentent abandonnés de tous, et parfois même de Dieu.

Un jour Jésus est confronté à une telle situation. À l'approche d'une ville il croise le cortège funéraire d'une veuve qui porte en terre son fils unique. C'est insoutenable et Jésus est bouleversé, prie de pitié pour elle. Lui qui est venu pour nous révéler la force de la Vie, voilà qu'il croise la détresse de cette veuve qui n'a plus aucun soutien. Que peut-il faire ? « Ne pleure pas ! » dit-il à la femme ; « lève-toi ! » dit-il au fils.

Cet Évangile nous révèle le pouvoir de résurrection de Jésus qui peut redonner vie à tous et toutes. Il peut redonner vie à ce jeune de vingt ans qui a mal tourné parce qu'il s'est laissé entraîner par une bande. Il peut ressusciter l'époux ou l'épouse qui s'est détourné de son conjoint. De nombreuses personnes sont sorties de la délinquance, du fanatisme ou de la drogue parce qu'elles ont rencontré Jésus Christ. Leur vie en a été totalement changée.

Dieu n'est pas indifférent à notre souffrance. Par tous les moyens, Dieu désire que sa compassion se faufile jusqu'à nos cœurs au travers de nos indifférences, nos peines ou nos révoltes.


Frère Louis Cinq-Mars, capucin

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