jeudi 8 décembre 2016

La vraie joie, est-ce que ça existe ?

Troisième dimanche de l’Avent
Fr. Louis Cinq-Mars, capucin
  
Ce troisième dimanche de l’avent nous parle de la joie. Mais est-ce que la joie existe vraiment ? Oui nous dit l’Évangile ! Oui, la joie est une expérience possible et accessible à tous et toutes. Elle ne doit pas être écartée comme impossible ni même réservée pour l’éternité. Elle n’exige pas non plus l’absence ou l’anesthésie de la souffrance dans nos vies.


Nous confondons souvent joie et plaisir sain qui sont tous deux bons et nécessaires pour l’épanouissement de l’être humain. Alors que le plaisir est prévisible (une fête organisée, un bon repas, des vacances, etc.) la joie, elle, fait irruption dans la vie parfois même de manière inattendue ; on ne planifie pas la joie ! Alors que le plaisir est directement influencé par les conditions extérieures, la joie en est indépendante ; elle est une croissance de vie.

Le Nouveau Testament s’ouvre avec l’annonce d’une nouvelle qui provoque la joie des bergers comme celle des rois mages. Dieu se rend présent à tout ce qui fait notre vie. Il se rend présent dans l’Enfant-Jésus, pauvre et fragile, confié aux soins et à la tendresse de Marie et Joseph. Jésus nous enseignera que la joie n’est pas un produit de consommation ; elle ne s’achète pas. Elle est au contraire le fruit d’une vie droite et ajustée, une vie où les actions et engagements concrets sont en cohérence avec les valeurs profondes. Jésus était un homme joyeux et heureux en parfaite harmonie avec la volonté de son Père quel que soit les circonstances de sa vie. 

Fr. Louis Cinq-Mars, capucin


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire