Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire
Fr. Josy Mullassery, capucin
Ces temps-ci notre société parle beaucoup de la Déclaration des droits de la personne et de la «Charte des valeurs.» Il y a des débats sur les confessionnalités des écoles, sur l'objection de conscience dans les traitements médicaux, sur la place de la prière dans les réunions de corps publics...
Mais Jésus a bien distingué la religion et les affaires, depuis longtemps en déclarant «Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Ainsi, c’est la première fois qu’on distinguait très clairement Dieu et l’État. Cette recommandation nous concerne aujourd’hui. Dieu n’est pas contre les affaires civiles ou contre César. Comme citoyen on doit obéir aux lois de l’État; mais comme humain, comme enfant de Dieu on n’oublie pas Dieu notre Père : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu !» Par cette distinction, Jésus nous rappelle notre devoir envers Dieu : aime ton Dieu; aime ton voisin!
Si la pièce de monnaie porte l’image de l’empereur, c’est qu’elle appartient à l’empereur, et nous devons donc la rendre à l’empereur. Puisque nous sommes créés à l’image de Dieu, Dieu attend donc de nous que nous nous rendions à lui, c’est-à-dire que nous le reconnaissions comme Notre Père. Nous lui donnerons le meilleur de nous-mêmes. Il attend que nous nous comportions comme ses enfants. Il attend que notre vie se donne de la peine pour témoigner de notre foi de chrétien.
Fr. Josy Mullassery, capucin
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