Vingt-sixième dimanche du temps ordinaire
Fr. Benny Vincent, capucin
Voici, une des paraboles bien connues de l’évangile : le mauvais riche et le pauvre Lazare. C’est une parabole puissante qui attire notre attention sur la spiritualité de la justice sociale. Le nom ‘Lazare’ est l’abréviation du nom ‘Eléazare’, qui signifie ‘Dieu est secours’. Lazare est l’image de chacune des personnes blessées par la vie qu’on ignore complètement dans leurs misères.
«D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire» Il me semble que le grand abîme qui existe entre le paradis et l’enfer a ses origines ici sur la terre, dans nos attitudes intérieures.
Nos péchés d’omission sont aussi graves que celles de nos actions. Notez bien que dans cette parabole l’homme riche n’a fait rien de mal contre Lazare, mais au séjour des morts, il est en souffrance et Lazare est heureux dans le sein d’Abraham. C’est comme pour nous dire que dans certains moments de notre vie, ‘ne rien faire’ pourrait être un acte de complicité avec les structures du mal et que la qualité de notre vie se mesure à nos actions et nos omissions!
Qui est le ‘Lazare’ de ma vie, la personne que je laisse souffrir en le tenant au-dehors de ma miséricorde?
Fr. Benny Vincent, capucin
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