Vingt-huitième dimanche du temps ordinaire
Fr. Manual Pylee Thachuthara, recteur
À plusieurs reprises, la Bible nous rappelle la situation tragique des lépreux. Ils sont exclus de leur communauté. Ils doivent aller sur les chemins et se tenir à l'écart de ceux qui passent. Le lépreux est donc un homme intouchable; tous ses amis se sont éloignés de lui. Jésus était en marche vers Jérusalem quand dix lépreux sont venus à sa rencontre. Ils ont crié une prière : «Jésus, maître, prends pitié de nous.» Jésus les a envoyés se montrer aux prêtres.
Nous sommes appelés à suivre Jésus sur le chemin qu'il nous montre. Et sur ce chemin, nous rencontrons les lépreux de notre temps, des exclus, des gens qui crient leur souffrance, leur désarroi. Ces hommes, ces femmes et ces enfants sont animés par un grand désir de vivre. Bien sûr, nous n'aurons pas de solution toute faite pour tous les problèmes des uns et des autres. Saint Luc nous invite simplement à nous mettre à l'école de Jésus et à prendre le temps de voir et d'entendre comme lui les gens que nous croisons sur notre chemin.
Sur les dix lépreux purifiés, seul le samaritain est revenu à Jésus pour le remercier. Il devient non seulement le symbole de la personne sauvée, de la personne reconnaissante mais aussi le symbole de celui qui sait rendre grâce, qui sait remercier, qui sait s’agenouiller. Réapprenons à nous aussi agenouiller pour remercier Dieu, pour le féliciter de tout ce qu’il fait dans nos vies.
Fr. Manual Pylee Thachuthara, recteur
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