Dix-septième dimanche du temps ordinaire
Fr. Théogène Manohiraza, capucin
Le Notre Père est une très belle prière qu'on peut réciter seul, ou encore avec d'autres personnes. Avoir un père commun, c'est aussi comprendre notre fraternité commune.
Le Notre Père est aussi un guide pour la prière. On peut en 20 minutes penser au sens des mots, chercher Dieu de tout son cœur, découvrir sa paternité et sa maternité, remonter à la source. C'est sanctifier son nom, c'est attendre son règne, c'est chercher sa volonté.
Dire un Notre Père, c'est dire aussi sa pauvreté, nommer ses besoins : besoin de pain, de pardon, de protection. C'est aller de soi à Dieu, de Dieu à soi, dans un sens ou dans l'autre.
Cette prière est aussi universelle. Son contenu de foi est universel. Elle ne parle que du Père, ne nomme ni Dieu, ni l'Esprit, ni Jésus. Elle est nourrie de culture biblique, ne fait aucune allusion directe à Jérusalem, ni à l'Église. Elle est une prière parfaitement personnelle mais qui se dit au pluriel, au féminin comme au masculin.
Le Notre Père suffit pour nous donner accès au mystère. Qu'il en soit ainsi pour chacun de nous.
Fr. Théogène Manohiraza, capucin
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